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AMIANTE – Tout ce qu’il faut connaître

L’amiante (nom masculin) est une fibre minérale présente à l’état naturel dans les roches. Le matériau fibreux « Amiante » est obtenu après broyage de roches minérales issues de 2 familles de silicates. Ses excellentes propriétés physico-chimiques (incombustibilité, haute  résistance  thermique  et  chimique,  résistance  à  la traction et à l’usure, isolation acoustique) sont à l’origine de son utilisation industrielle.

Ainsi l’amiante a été massivement utilisé dans  les secteurs : automobile, textile, bâtiment, matières plastiques, construction navale et ferroviaire.

Les qualités de résistances mécaniques, à la chaleur, au feu, aux produits chimiques ont largement été utilisées pour améliorer la résistance de nombreux matériaux ou produits dans lesquels les fibres d’amiante ont été intégrées.

Il existe deux grandes familles d’amiante : les serpentines et les amphiboles.

Six variétés d’amiante « réglementaire » on été exploitées et utilisées industriellement (la Chrysotile, la Crocidolite, l’Amosite , l’Actinolite, la Trémolite , l’Anthophyllite).

Par amiante réglementaire, il faut considérer les critères dimensionnels des fibres susceptibles d’être inhalées définis par l’OMS :

  • Diamètre < 3 μm,
  • Longueur > 5 μm,
  • Rapport Longueur sur Diamètre (L/D) supérieur à 3.

Ce sont les critères dimensionnels des fibres d’amiante associés à leur biopersistance dans l’organisme qui constituent un danger pour la santé.

La photographie ci-après permet de comparer la taille d’un cheveu, de fibres d’amiante (Chrysotile) et d’une FCR (fibre céramique réfractaire).

Une fibre d’amiante est 200 à 500 fois plus fine qu’un cheveu.

fibres d'amiante et FCR sur cheveu

Source : ITGA

Les différentes fibres d’amiante

La famille des serpentines

La famille des serpentines est représentée par la variété d’amiante appelée Chrysotile ou amiante blanc.

Les fibres de Chrysotile ont une forme ondulée et sont de couleur blanche. Le Chrysotile représente plus de 90% de la quantité d’amiante qui a été utilisé en France. L’utilisation du Chrysotile dans les années 1960 à 1970 a été massive. Il est possible de retrouver de l’amiante dans plus de 3000 matériaux ou produits.

Amiante – Roche de Chrysotile
Source : DEMOLDIAG

 

Roche de Chrysotile (amiante blanc)
Source : DEMOLDIAG

Fibres Amiante Chrysotile
Source : DEMOLDIAG

La famille des amphiboles

Les fibres d’amphiboles apparaissent sous la forme de fibres droites et rigides. Elles sont très dures et bio persistantes dans l’organisme.

La famille des amphiboles regroupe 5 variétés de fibres d’amiante :

  • La Crocidolite ou amiante «Bleu»,
  • L’Amosite ou amiante «Brun»,
  • L’Actinolite,
  • La Trémolite,
  • L’Anthophyllite.

Fibres Amiante Amosite
Source : ITGA

Amiante – Roche d’Amosite
Source : prévention-amiante.fr

Amiante – Roche de Crocidolite
Source : DEMOLDIAG

Ces sont les fibres d’amosite et de trémolite que l’on retrouve le plus fréquemment dans des matériaux ou produits (conduits fibres-ciment, peintures,..).  Les amphiboles ont toutefois étaient bien moins utilisées (moins de 10%) que les fibres de la famille des serpentines (Chrysotile) qui représentent plus de 90% de l’amiante utilisé en France. Certaines fibres de la famille des amphiboles  (en particulier la trémolite, l’actinolite, ou anthophyllite) se retrouvent à l’état naturel dans les granulats.

 

C’est quoi un fragment de clivage ?

Chaque variété d’amiante réglementaire comporte un équivalent d’amiante non asbestiforme dont la composition chimique est identique. Alors que la croissance cristalline des formes asbestiformes se fait de manière unidimensionnelle, la croissance des formes non asbestiformes se fait dans des plans bidimensionnels ou tridimensionnels.

Lorsqu’une variété d’amphiboles non asbestiformes est fragmentée par une action naturelle ou humaine, elle se clive selon les plans bidimensionnels ou tridimensionnels. Elle peut ainsi former des fragments de mêmes critères dimensionnels que les fibres d’amiante réglementaires que l’on appelle fragment de clivage.

Un danger pour la santé

Les dangers de l’inhalation de poussières d’amiante pour la santé sont connus depuis le début du siècle dernier.

Le Centre international de Recherche sur le Cancer a classé l’amiante (actinolite, amosite, anthophyllite, chrysotile, crocidolite et trémolite) dans la liste des produits cancérogènes pour l’homme.

L’exposition à des fibres d’amiante entraîne un risque accru de cancer du poumon.

On a observé des mésothéliomes après des expositions professionnelles à la crocidolite, à l’amosite, à la trémolite et au chrysotile. On observe aussi des malades dans la population générale vivant dans le voisinage d’usines ou de mines d’amiante et dans l’entourage des ouvriers travaillant l’amiante.

Le mésothéliome est un cancer qui affecte le plus souvent la plèvre (enveloppe des poumons). Une exposition à l’amiante d’origine professionnelle ou environnementale est la cause principale de cette maladie. L’apparition de cette maladie peut survenir plusieurs dizaines d’années après une exposition à des fibres d’amiante.

A ce jour, en l’absence de traitement efficace, le mésothéliome est souvent fatal en seulement quelques mois. Le mésothéliome est inscrit au tableau n°30 des maladies professionnelles (régime général) et au tableau n°47 (régime agricole). Cette maladie (à déclaration obligatoire) peut ainsi sous conditions être reconnue comme maladie professionnelle.

Aucun seuil n’a été mis en évidence pour le risque cancérogène de l’amiante, la dimension des fibres est déterminante  quant aux effets sur la santé.

Plus les particules d’amiante sont petites plus elles peuvent pénétrer en profondeur dans l’appareil respiratoire. Plus les fibres sont longues et fines plus l’organisme à du mal à les éliminer.

Le tabagisme augmente le risque de cancer broncho-pulmonaire résultant de l’exposition à l’amiante. Un fumeur exposé à l’amiante voit le risque de développer un cancer 53 fois plus élevé qu’un non fumeur non exposé.

Synergie Tabac et Amiante : Risque de développer un cancer broncho-pulmonaire selon une exposition à l'amiante et/ou au tabac
Source : Hammond, Selikoff et Seidman, 1969

Non exposé à l'amianteExposé à l'amiante
Non exposé au tabac15,17
Exposé au tabac10,8553,24

A l’inverse du cancer broncho-pulmonaire évoqué précédemment, le tabac ne semble jouer aucun rôle dans le risque d’apparition d’un mésothéliome.

Le délai de latence entre l’exposition à l’amiante et les pathologies (cancer broncho-pulmonaire) est généralement de 20 à 40 ans selon les cas

Source : Centre international de Recherche sur le Cancer. Asbestos (chrysotile, amosite, crocidolite, trémolite, actinolite, and anthophyllite).

IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum.

Pourquoi l’amiante a été utilisé ?

La principale qualité de l’amiante est sa résistance au feu qui a permis de rendre un certain nombre de matériaux ou produits ignifuge.

En plus d’un coût de revient très faible, l’amiante dispose de qualités exceptionnelles  :

  • Résistance au feu et à la chaleur,
  • Isolant thermique,
  • Isolant acoustique et électrique,
  • Résistance mécanique (à la traction, à la flexion et à l’usure),
  • Résistance aux produits chimiques.

L’amiante se retrouve dans l’industrie, la construction et le BTP, les infrastructures de transport, l’aéronautique, les navires et les bateaux. Il s’agit très souvent d’amiante de type Chrysotile.

Dans le bâtiment la principale utilisation de l’amiante de type Chrysotile a été l’amiante-ciment. De nombreux produits ont été commercialisés sous forme de plaques planes, conduits, plaques ondulées.

Selon l’ADEME, en 2002, les stocks de produits en amiante ciment en place  ont été estimés :

  • 13 millions de tonnes de plaques ondulées et plaques profilées diverses,
  • 1,5 million de tonnes de plaques support de tuiles,
  • 1,5 million de tonnes d’ardoises,
  • 2 millions de tonnes de plaques planes,
  • 4 millions de tonnes de tuyaux enterrés et gaines.

L’amiante de type Chrysotile a été aussi utilisé en vrac (calorifugeage, flocage), sous forme de feuilles ou carton d’amiante, sous forme tressée ou tissée (vêtements résistants au feu).

Il a aussi tout simplement été incorporé à de nombreux matériaux pour en améliorer les qualités (dalles de sol, peinture, enduits, résine, bitume,..).

Dalle de sol avec fibres Chrysotile Amiante

La compatibilité avec le ciment et d’autres liants font des produits en amiante-ciment, des revêtements de sol vinyle-amiante et du carton amianté l’usage et la consommation la plus importante de fibres d’amiante sur la période 1951 à 1975.

A lui seul, l’amiante-ciment représente plus de 90%  de l’amiante utilisé en France (dans le secteur du BTP)

Consommation d’amiante brut en France par secteurs d’activité - Moyennes quinquennales en tonnes (1951-1975)
Source : Association française de l’amiante, 1996

Années1951-19551956-19601961-19651966-19701971-1975
Amiante-ciment38 45059 32078 03093 600103 900
Revêtement de sol183050608060919012140
Filature19703440306036704160
Cartons/papiers236034856265756010 103
Joints790995116015601 935
Garnitures defriction6451175205529704180
Objets mouléset calorifuges22602180273027902 715
Autres11501680191524503600
TOTAL9 45577 335103 275123 790142 733

Cette vidéo montre près d’une cinquantaine de matériaux ou produits contenant de l’amiante que l’on retrouve dans la construction

De l’utilisation de l’amiante à son interdiction

Utilisé depuis l’antiquité, l’utilisation industrielle de l’amiante à débuter au 19ème siècle.  L‘exploitation industrielle s’est ensuite développée jusque dans les années 1975.

EN FRANCE :

L’interdiction totale de l’amiante est entrée en vigueur, en France, au 1er janvier 1997 par le décret n°96-1133 du 24 décembre 1996.

AU NIVEAU EUROPEEN :

Toute extraction, fabrication, transformation de fibres d’amiante ont été interdites en 1999 par la directive 99/77/CE (application au plus tard au 1er janvier 2005 sauf dérogations fixées dans le règlement REACH).

AU NIVEAU MONDIAL :

L’amiante est encore exploité dans un certain nombre de pays (Russie, Chine,..) et utilisé dans un bon nombre d’autres pays.

Une réglementation pour prévenir le risque d’exposition

Afin de protéger le plus grand nombre les pouvoirs publics ont pris un certains nombres de dispositions.

Le cadre réglementaire est principalement issu du Code de la Santé Publique et du Code du travail.

Interdiction de l’amiante :

Le décret n°96-1133 du 24 décembre 1996 à interdit la fabrication, la transformation, l’importation et la vente de l’amiante à compter du 1er janvier 1997.

Informer de la présence d’amiante dans les immeubles bâtis :

A différentes occasions, une information doit être communiquée par le biais de diagnostics obligatoires pour les bâtiments dont le permis de construire à été délivré avant le 1er juillet 1997 :

  • Diagnostic amiante en cas de vente.
  • Dossier Amiante pour les Parties Privatives (DAPP) et constitution du DTA* (partie communes) dans les immeubles collectifs à usage d’habitation.
  • Constitution et mise à jour d’un DTA* pour les immeubles à usage autre que l’habitation (bureau, commerce, établissement recevant du public,..).
  • Diagnostic amiante avant travaux ou démolition.

*DTA = Dossier Technique Amiante

Surveiller ou appliquer des recommandations de gestion dans les immeubles bâtis :

En cas de présence d’amiante avérée dans un flocage, un calorifugeage ou un faux plafond (Liste A de l’annexe 13-9 du Code de la Santé Publique), des mesures de surveillance doivent être mises en œuvre.

Selon l’état de conservation du matériau ou du produit, cette surveillance peut consister :

  • à faire évaluer (par un professionnel certifié) tous les trois ans (ou à l’occasion de toute modification substantielle de l’ouvrage ou de son usage) l’état de conservation du matériau ou produit contenant de l’amiante,
  • à faire réaliser (par un laboratoire accrédité COFRAC) une mesure d’empoussièrement dans l’air dont le niveau doit être inférieur ou égal à 5 fibres/litre d’air.

Pour les repérages identifiant des matériaux ou produits de la Liste B, l’opérateur de repérage émet des recommandations de gestion adaptées au besoin de protection des personnes. Selon l’état de conservation évalué par l’opérateur, ces recommandations consistent en :

  1. Soit une « évaluation périodique », lorsque le type de matériau ou produit concerné contenant de l’amiante, la nature et l’étendue des dégradations qu’il présente et l’évaluation du risque de dégradation ne conduisent pas à conclure à la nécessité d’une action de protection immédiate sur le matériau ou produit.
  2. Soit une « action corrective de premier niveau », lorsque le type de matériau ou produit concerné contenant de l’amiante, la nature et l’étendue des dégradations et l’évaluation du risque de dégradation conduisent à conclure à la nécessité d’une action de remise en état limitée au remplacement, au recouvrement ou à la protection des seuls éléments dégradés.
  3. Soit une « action corrective de second niveau », qui concerne l’ensemble d’une zone, de telle sorte que le matériau ou produit ne soit plus soumis à aucune agression ni dégradation.

Confiner ou retirer l’amiante dans les immeubles bâtis :

Concernant les flocages, calorifugeages ou les faux plafonds, si le niveau d’empoussièrement dans l’air est supérieur à 5 fibres/litre d’air ou si ils sont dégradés (score 3), le propriétaire* doit faire  procéder à des travaux de confinement ou de retrait dans un délai de 36 mois à compter de la remise du rapport de repérage ou du résultat des mesures d’empoussièrement.

*Les propriétaires d’immeubles d’habitation ne comportant qu’un seul logement ne sont par concernés par cette obligation de travaux.

Source: www.prevention-amiante.fr

Restituer des locaux après retrait ou confinement :

A  l’issue  des  travaux  de  désamiantage  ou  de  confinement  de  matériaux  et  produits  de la  liste  A,  le  propriétaire  fait  procéder  (par  un opérateur certifié avec mention)  avant  toute  restitution  des  locaux  traités,  à  un  examen  visuel  de  l’état des  surfaces  traitées.  Cette obligation s’applique également lorsque  des  travaux  de  retrait  ou  de  confinement  de  matériaux  ou  produits  de  la  liste  B  contenant de  l’amiante  sont  effectués  à  l’intérieur  de  bâtiments  occupés  ou  fréquentés.

Le propriétaire doit également faire procéder à une mesure d’empoussièrement dans l’air à l’issue des travaux.

Gérer l’information sur l’amiante dans le bâtiment :

Le dossier Amiante Partie Privative (DAPP) ou le dossier technique amiante (DTA) dénommés dans le code du travail dossier de traçabilité doivent être constitués et tenus à jour pour :

  • les parties privatives des immeubles collectifs d’habitation,
  • pour les parties communes des immeubles collectifs d’habitation,
  • ainsi que pour les immeubles à usage autre que l’habitation (commerce, industrie, bureaux, bâtiment publics).

Des applications de gestion du Dossier Technique Amiante (DTA) existent désormais pour faciliter ces obligations de gestion et de mise à jour. L’application BATINBOX dont l’éditeur en est la Société ITGA en est le meilleur exemple.

Former le personnel des entreprises amené a effectuer des travaux :

Une formation des travailleurs à la prévention des risques d’exposition à l’amiante est obligatoire préalablement :

  • Aux travaux de retrait ou de confinement de matériaux ou produits contenant de l’amiante (SS3),
  • A toute intervention (travaux) susceptible de provoquer l’émission de fibres d’amiante portant sur des bâtiments, des navires, des structures, appareils ou installations, y compris les interventions sur terrains amiantifères (SS4).

Certifier ou accréditer les acteurs de la filière pour sécuriser la qualité des prestations :

  • Opérateur de repérage : les diagnostics sont réalisés par des personnes répondant aux conditions posées par les dispositions de l’article L. 271-6 du code de la construction et de l’habitation (certification de la personne physique par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC*).
  • Laboratoire pour l’analyse : Les analyses de matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante sont réalisées par un organisme accrédité par le COFRAC*.
  • Les mesures d’empoussièrement dans l’air : Les mesures sont réalisées par un organisme accrédité par le COFRAC*, elles comprennent l’activité de prélèvement d’air et celle d’analyse et de comptage des fibres d’amiante.
  • Désamiantage : Pour réaliser les travaux de retrait (désamiantage) ou de confinement, le donneur d’ordre fait appel à une entreprise justifiant de sa capacité à réaliser ces travaux par l’obtention de la certification délivrée par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC*.
  • Formation : Les organismes délivrant les attestations de formation à la prévention du risque amiante doivent être certifiés par un organisme accrédité par le COFRAC*.

*COFRAC : Comité français d’accréditation

Comment reconnaître l’amiante ?

Sauf en présence d’un marquage dont ont fait l’objet certains produits en fibres ciment (marque AT1 ou NT2), la présence ou l’absence d’amiante ne peut être déterminée que par une analyse réalisée par un laboratoire accrédité par le COFRAC.

Il existe différents types d’analyses et équipements permettant de rechercher  la présence d’amiante dans un matériau ou produit.

Les techniques d’analyses utilisées en France sont :

  • MOLP (microscopie optique en lumière polarisée),
  • META (microscopie en transmission analytique).

En dehors d’un marquage du produit (AT1 ou NT2) ou d’une analyse documentaire permettant de statuer quant à la présence ou l’absence d’amiante, il nécessaire de faire appel à un opérateur de repérage certifié.

La mission de repérage consiste à rechercher des matériaux ou produits susceptibles de contenir de l’amiante. En vue de conclure, l’opérateur réalise ensuite un prélèvement en vue de faire analyser un échantillon par un laboratoire accrédité.

Les matériaux ou produits à rechercher dépendent du diagnostic à réaliser.

1AT signifie Asbestos Technology (contient de l’amiante)

2NT signifie Non Asbestos Technology (sans amiante)

Marquage NT - Fibres-ciment

Marquage NT (Non Asbestos Technology)

Où trouver de l’amiante à l’état naturel en France ?

En France, l’usine de Canari située au Cap Corse fût un haut lieu de l’extraction de l’amiante.

C’est entre les années 1950 et 1965 que de l’amiante de type Chrysotile a été produit en grande quantité. L’usine et cette mine à ciel ouvert ont définitivement été fermées en Juin 1965.

Près de 30000 tonnes/an étaient extraites par la société Eternit dans les années 1960.

Le  rapport  de  l’InVS (2008) « Exposition  environnementale  à  l’amiante  chez  les  personnes  riveraines d’anciens  sites  industriels  et  d’affleurements  naturels en  France  continentale » a identifié   :

  • 28 sites  d’anciennes  exploitations  et  affleurements  avérés  d’amiante (voir  figure à droite) dans  les  départements suivants   :
    • Hautes-Alpes (05),
    • Ardèche  (07),
    • Côtes-d’Armor  (22),
    • Haute-Garonne  (31),
    • Loire-Atlantique  (44),
    • Savoie  (73),  Haute-Vienne  (87),
    • Haute-Corse (2B / 9 sites).
  • 1 672 sites industriels et/ou chantiers navals.